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Code électoral: le Camjbci s’insurge et exige une communication claire sur la carte consulaire

Le Collectif des Associations et Mouvements de Jeunesse Burkinabè en Côte d’Ivoire (CAMJBCI) s’est officiellement prononcé, ce jeudi 02 août 2018, sur le nouveau code électoral voté par le parlement burkinabè le lundi 30 juillet dernier. Ce, à travers une conférence de presse animée dans la commune d’Attécoubé. Si le Camjbci salue «l’opérationnalisation» du vote des Burkinabè de l’extérieur pour 2020, la structure que dirige M. Zallé Moussa estime en revanche que le sort fait à la carte consulaire ne soulève pas moins quelques interrogations et inquiétudes.

«Le Collectif des Associations et Mouvements de Jeunesse Burkinabè en Côte d’Ivoire (CAMJBCI)s’étonne du traitement infligé par les plus hautes autorités burkinabè à la Carte d’Identité Consulaire biométrique, sécurisée, infalsifiable selon nos autorités diplomatiques et  qui «tient lieu de Carte d’Identité Burkinabè»; en plus de la refuser comme document de votation avec plus de 980.000 enrôlés à ce jour», a martelé Zallé Moussa, entouré pour la circonstance de Hamed Sawadogo, premier vice-président et de Senemi Sanou, coordonnateur général. Avant de faire remarquer que le ministre de la Sécurité burkinabè, M. Clément Sawadogo en affirmant sur le plateau de la télévision Bf1 le lundi 30 juillet dernier que : «La carte consulaire permet d’identifier une personne mais ne dit pas que cette personne est Burkinabè» était un mépris de trop. «Nous condamnons avec la dernière énergie patriotique ces propos tendancieux de celui-là même qui est chargé de la sécurité de ses concitoyens visant à nous livrer  nous Burkinabè vivants à l’extérieur  détenteurs  de la  Carte  d’Identité Consulaire dont au verso est marquée la mention suivante : « Recommandations :  la présente carte délivrée aux résidents ( par exemple en Côte d’Ivoire)  tient lieu de Carte d’Identité Burkinabè à toutes sortes d’abus et d’exactions dans nos  pays d’accueil ou de résidence», a déclaré le conférencier.

Le président du Camjbci a, par ailleurs, exhorté les autorités en charge de la gestion des affaires de l’Etat à plus  de «discernement quant aux questions engageant l’unité nationale car le Burkina Faso ce sont et  ses enfants de l’Intérieur et de l’Extérieur».

A propos des missions qui viendront établir en Côte d’Ivoire les cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB), Zallé Moussa s’interroge déjà sur sa durée et les circonstances dans lesquelles cela se fera à seulement deux ans des échéances électorales. « Le Collectif des Associations et Mouvements de Jeunesse Burkinabè en Côte d’Ivoire (CAMJBCI) regrette certaines  manœuvres dilatoires visant à exclure le maximum de Burkinabè de leur droit et de leur pays», a poursuivi le conférencier. Avant d’exiger de la part des autorités burkinabè une communication claire sur ce que doit advenir de la carte consulaire produite dans les consulats.

Source Informateur.info

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