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Restriction des libertés: le nouveau décret du premier ministre

 Ce lundi 04 mai 2020, le Premier ministre et six ministres de son gouvernement ont signé un décret portant restriction des libertés au titre des mesures de lutte contre le Covid-19. On peut retenir notamment la fermeture des aéroports, des frontières terrestres et ferroviaires, des bars, restaurants, des cérémonies de mariage et de baptème, des manifestations soumises à une déclaration préalable etc.

 

COVID 19: Abdoul Karim Sango solidaire des centres de santé des 3 Z

Zabré-Zoaga-Zonsé, ou si vous voulez les 3Z. Ce sont 3 localités situées dans la province du Boulgou et dont les noms ont toujours été associés parce que constituant presqu'un bloc. En ces temps de COVID 19, le ministre Abdoul Karim Sango a voulu être solidaire des centres de santé de ces localités. C'est ainsi qu'il leur a offert le samedi 2 mai dernier à Zabré, des cartons de savon, de gels hydroalcooliques et de gants pour les soutenir dans leurs efforts de prévention et de lutte contre la pandémie.

Le don a été réceptionné par le Dr Salou représentant le medecin-chef de district de Zabré. Le ministre en charge de la culture a souhaité que la région du Centre-Est soit préservée de cette maladie et que le don puisse servir à soigner d'autres maladies.

BT

 

Après le piège du Covid, retour au bercail pour des dizaines de Burkinabè

Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération déploie actuellement de nombreux efforts pour faire rentrer au bercail des Burkinabè coincés à l'extérieur du fait de la maladie à coronavirus. Ainsi, selon nos informations, plusieurs vols ont ramené depuis le début du mois d'avril, des dizaines de  Burkinabè de plusieurs pays d'Afrique et d'Europe.  31 personnes sont notamment revenues de Tunisie, le 10 avril, 5 du même pays, le 12 avril et15  sont rentrés de France le vendredi 24 avril dernier. 10 journalistes et observateurs burkinabè coincés en Guinée après les élections du 22 mars sont également rentrés le 5 avril dernier. Nos sources nous apprennent qu'actuellement, une opération se prépare avec la Turquie et celle-ci permettra le retour de 17 Burkinabè. Pour sûr, c'est avec soulagement que ces compatriotes retrouvent la mère patrie. En effet, il y a différentes situations allant des missions de l'administration à des évacuations sanitaires sans oublier les voyages d'affaires. Enfin, l'autre situation qui avait ému l'opinion est celle des étudiants à Wuhan (épicentre de la pandémie en Chine) en fin janvier début février. Selon plusieurs parents, il y a eu plus de peur que de mal parce que leurs rejetons ont été pris en charge de façon correcte.
Il faut signaler que ces Burkinabè sont immédiatement pris en charge dès l'aéroport et conduits dans un hôtel à Loumbila pour leur confinement.
Bruno Tarpaga

Covid-19 au Burkina: les riques de l'ouverture annoncée des écoles, selon le Dr Dia Sanou

Nous vous proposons un reflexion du Dr Dia Sanou ( retrouvée ssur sa page facebook) sur l'ouverture annoncée des écoles. Selon lui, les risques sont énormes.

" L’ouverture des écoles dans deux semaines présente énormément de risques, qui pourraient anéantir tous les efforts déjà consentis.

En effet :

- Dans deux semaines, le Burkina Faso sera à moins de 2 moins du COVID19, donc n’aurait probablement pas encore atteint le pic de propagation du virus.
- La situation réelle de la pandémie au Burkina Faso n’est pas connue, donc se fonder sur les cas de confirmation quotidienne actuelle avec une capacité de dépistage de moins de 150 tests par jour, et décider de l’ouverture des écoles est très risqué
 - La propagation continue à s’étendre dans d’autres localités malgré les différentes mesures de confinement et de restriction de mouvements.
 - La mortalité au COVID19 est très élevé, due en partie selon les experts, a une détection et une prise en charge tardive des patients. Or, pour le moment, la maladie affecte beaucoup plus les villes qui se sont préparées et qui disposent d’infrastructures de prise en charge. Imaginez le COVID19 dans les villages ! Or c’est à cela l’ouverture précoce des écoles nous expose.
- Dans les écoles, il est quasi-impossible de faire respecter les mesures de distanciation sociale et physique aux enfants. Avec des effectifs pléthoriques ou les enfants sont assis à 3 sur un table banc et à moins de 20 cm les uns des autres, même en divisant la classe par trois pour faire rotation ou double flux, cela ne pourrait creer une distanciation sociale appropriée.
 -  Pire, beaucoup d’écoles ne disposent pas de points d’eau.  Comment pourrait-on alors respecter les mesures d’hygiène, dont l’eau est au cœur du dispositif?
- Les enfants sont des porteurs asymptomatiques; donc ils peuvent transmettre le virus à leurs professeurs ou à leurs parents sans manifester le moindre signe
- L’un des endroits de propagation le plus incontrôlable est bien le milieu scolaire; c’est pourquoi la fermeture des écoles est l’une des premièrs mesures qu’un pays prend dès qu’il enregistre des cas de COVID19. De même, l’ouverture des écoles doit être la dernière étape du dé-confinement, jamais la première. Un a deux mois de perdu dans une année scolaire peut se rattraper avec des efforts mineurs ; mais une pandémie mal gérée peut coûter des milliers de vies, y compris parmi les enseignants et les parents d’élèves et de nombreuses pertes économiques.
- Les pays Européens et les Etats Unis, après deux mois et demi, ont presque atteint le pic de propagation, mais ils ont renforcé les mesures de distanciation sociale. New York a déjà annoncé la fin de l’année scolaire 2019-2020 et la France a reculé la réouverture de ses classes au 11 Mai 2020.
  Alors il faut bien analyser la situation pour décider de la meilleure période pour l’ouverture des classes.

Dr Dia Sanou

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