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Législatives: 495 candidatures enregistrées au MPP

En prélude aux élections couplées prévues le 22 novembre prochain, le mercure monte dans les états-majors des partis politiques. Le choc des ambitions aussi...
Selon nos informations, le parti au pouvoir, le MPP a enregistré à la date du 15 juillet 2020, date limite de dépôt des candidatures, 495 dossiers pour les législatives. Pour la seule province du Kadiogo, il y a 80 candidatures. Suivent les provinces du Boulkiemdé avec 26 candidatures et le Houet avec 23 candidatures.
Le MPP a donc engrangé une belle cagnotte avec cette étape puisque puisque chaque candidat à la candidature devait débourser 200.000 FCFA pour entrer en possession du dossier, ce qui fait un total de 99 millions de FCFA; sans oublier que les candidats devaient être à jour de leurs cotisations.
L'arbitrage de la direction du parti sera donc une tâche titanesque pour déterminer in fine la liste des candidats qui porteront le flambeau du MPP lors des législatives.
Avec un tel nombre de prétendants, le parti au pouvoir pourra-t-il éviter les frustrations et les déceptions souvent à la base de départs de militants?
Wait and see!
BT

Déclaration de l'intersyndicale des syndicats: le gouvernement apporte des précisions

Par une déclaration signée du 11 juillet 2020, parue dans les réseaux sociaux et relayée par des organes de presse, l'Intersyndicale des magistrats (SAMAB, SBM, SMB) a élevé une protestation contre « la persistance du Gouvernement dans l'exécution de son plan cynique d'embrigadement et de déstabilisation de la magistrature

Cette déclaration fait suite à l'adoption, en conseil des ministres, le 08 juillet 2020, de deux décrets par le Gouvernement. L'un des décrets porte extension et régularisation des indemnités, primes et avantages de toute nature, alloués aux magistrats, aux membres de la Cour de Cassation, de la Cour des Comptes et du Conseil d'Etat, tandis que l'autre porte modification du décret n02016-256/PRES/PM/MINEFID/MJDHPC du 25 avril 2016 portant grille indemnitaire, primes et avantages de toute nature, alloués aux magistrats en fonction et aux auditeurs de justice.

Le Gouvernement voudrait, sans aucune volonté de polémique, émettre quelques observations sur la forme et sur le contenu de la déclaration de l'intersyndicale des magistrats.

1- Sur la forme de la déclaration

Le Gouvernement relève que les deux décrets, dont l'un est incriminé par les syndicats des magistrats, ont été adoptés en conseil des ministres. Par conséquent, ils ne sont pas le fruit de décisions d'un ou de plusieurs ministres pris individuellement, mais une décision gouvernementale.

Le Gouvernement marque sa surprise de déceler dans la déclaration des syndicats des magistrats des propos qui s'apparentent à des atteintes à honneur et à des injures, émanant de syndicats dont les membres sont justement ceux qui sont chargés de veiller au respect des droits de la personne.

Aussi, le Gouvernement tient à rappeler que les citoyens appelés à exercer une fonction ministérielle, quel que soit leur statut, assument leurs missions en tant que serviteurs de la nation toute entière et ne doivent nullement être considérés comme les représentants ou les envoyés spéciaux de leur milieu socio-culturel ou professionnel.

2- Sur le contenu de la déclaration

La déclaration de l'Intersyndicale des magistrats comporte de nombreuses allégations sans fondement et des intentions insidieusement prêtées au Gouvernement. En voici quelquesunes :

Premièrement, concernant l'absence de concertation préalable et la justification de la prise des décrets

L'adoption des deux décrets est la résultante d'un ensemble de constatations survenues après une série de concertations entre le Gouvernement et les partenaires sociaux du corps de la magistrature, dont la dernière s'est déroulée du 19 juillet au 23 août 2019. A l'issue de cette série de concertations, le Gouvernement et les partenaires sociaux s'étaient accordés sur un certain nombre de points, notamment l'extension de certaines indemnités dont bénéficiaient déjà les magistrats des juridictions de premier et second degrés, aux magistrats des hautes juridictions, objet du décret adopté le 08 juillet 2020 et le carburant à servir aux magistrats. Elles ont permis, en outre, aux parties d'échanger sur les modalités de mise en œuvre de la domesticité sans qu'un consensus ne soit trouvé. L'absence de consensus tient au fait que les syndicats des magistrats se sont opposés catégoriquement à l'application du principe qui consiste à recruter le personnel qui sera payé par l'Etat, à l'image de ceux des présidents d'institutions, des ministres et des gouverneurs, en exigeant l'exception qui consiste au versement d'une indemnité de cent vingt mille (120 000) FCFA, pour les deux personnels de maison, directement dans le salaire des bénéficiaires qui étaient les chefs de juridiction, les magistrats du premier grade et du grade exceptionnel.

Estimant que l'incapacité de recrutement ouvrant le droit au paiement d'une indemnité ne pouvait être constatée qu'après une tentative de recrutement, le Ministère de la Justice a invité, à deux reprises, par correspondances, les bénéficiaires à déposer les dossiers pour le recrutement de personnel de maison à leur profit. A ces correspondances, ces derniers, par le biais des syndicats, ont, avec intransigeance, revendiqué l'application de l'exception à savoir le paiement mensuel de la somme de cent vingt mille (120 000) FCFA.

Aussi, l'objectif de départ qui a guidé l'octroi de la domesticité aux magistrats à savoir, offrir une meilleure qualité de vie aux magistrats tout en promouvant l'emploi au sein de la population, ne pouvait plus être atteint. Face à ce constat, le gouvernement a décidé de sa restriction à certaines hautes fonctions exercées par les magistrats, et de son application exclusivement en nature.

Relativement à l'allocation du taux de deux mille (2000) FCFA par kilomètre, il y a lieu de rappeler que l'article 7 modifié du décret disposait que "le magistrat a droit à la prise en charge intégrale de son déménagement en cas d'affectation. A défaut, il lui était alloué une somme de deux mille (2000) FCFA le kilomètre". Là aussi, le problème de la prise en charge du déménagement qui est le principe n'a jamais été posé. La revendication a porté directement sur l'exception, à savoir le paiement du montant de deux mille (2000) F CFA par kilomètre, au moment où les autres fonctionnaires affectés reçoivent vingt (20) francs par kilomètre.

Les restrictions des bénéficiaires du carburant tiennent au fait que cet avantage en nature avait été accordé sans évaluation de l'incidence financière globale. A la suite d'une évaluation faite par un comité technique auquel les syndicats des magistrats ont participé, il est ressorti un besoin additionnel de deux cent soixante-neuf millions quatre cent mille (269 400 000) FCFA pour le carburant à servir aux magistrats indépendamment de leurs fonctions, ce qui se heurtait à la soutenabilité budgétaire. Ce montant annuel était à rechercher et devait s'ajouter à l'enveloppe de carburant du ministère d'environ trois cent millions (300 000 000) FCFA destinée aux fonctionnements des services et aux fonctions bénéficiaires, notamment ceux exercés par des magistrats.

Deuxièmement, concernant la volonté du gouvernement d'asphyxier financièrement et de clochardiser les magistrats

S'il y a un corps qui a bénéficié d'une revalorisation substantielle de son traitement depuis l'accession à la Présidence du Faso de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, c'est bien celui de la magistrature.

En effet, prenant en compte la place qu'occupe la Justice dans l'Etat de droit, le Gouvernement, sous la houlette du Président du Faso, a veillé, dès les premiers mois de sa prise de fonction en 2016, à ce que les acteurs judiciaires aient des meilleures conditions de vie et de travail, et cela dans un contexte de rareté des ressources et de combat contre le terrorisme.

Les éléments ci-après attestent de cet effort d'amélioration du traitement des magistrats : - le niveau du salaire net minimal est passé de quatre cent vingt-deux mille sept cent quatrevingt-onze (422 791) FCFA en 2015 à sept cent six mille huit cent soixante (706 860) FCFA en

2016 ;

  • le niveau du salaire net maximal est passé de huit cent trente mille quinze (830 015) FCFA en 2015 à un million six cent trois mille sept soixante (1 603 760) F CFA en 2016 ;
  • une prime d'investigation et de recherche de cent cinquante mille (150.000) FCFA à deux cent mille (200.000) FCFA est allouée semestriellement à chaque magistrat en fonction de son grade depuis 2016 ;
  • des frais d'installation de cinq cent mille (500.000) F CFA sont servis à chaque magistrat nouvellement sorti de l'ENAM depuis 2016.

A défaut de reconnaitre les efforts ainsi consentis par les burkinabè, il est indécent d'accuser le Gouvernement de vouloir asphyxier financièrement et clochardiser les magistrats en prenant motif de l'extension de ItIUTS sur les primes et indemnités à tous les agents publics et de l'adoption du décret modificatif.

Troisièmement, concernant la violation du Pacte national pour le renouveau de la justice

Le Pacte semble devenu le référentiel des syndicats des magistrats dans tous leurs raisonnements relatifs aux conditions de vie et de travail des magistrats, au point d'en arriver à accuser le Gouvernement de sa violation.

Il importe de rappeler que le Pacte n'est pas un document de valeur juridique, mais plutôt de valeur morale. Il engage donc moralement et non juridiquement les parties signataires. Par conséquent, il n'est pas indiqué d'accuser le Gouvernement de violer une quelconque disposition de ce Pacte, dans la mesure où la notion de violation d'un texte renvoie à une idée précise et les syndicats des magistrats le savent mieux que quiconque. C'est du reste ce caractère non contraignant du Pacte qui a nécessité la reprise de certaines de ses dispositions dans certaines lois.

Le Gouvernement rassure les burkinabè qu'il est attaché au respect des engagements pris par le Président du Faso, président du MPP à l'époque, ainsi que par tous les partis politiques de la majorité présidentielle, en leur qualité de signataires du Pacte national pour le renouveau de la justice.

Quatrièmement, concernant l'existence d'un plan de déstabilisation de la justice au profit du gouvernement

Le Gouvernement exprime sa très grande surprise par rapport à cette affirmation. La référence faite à des « révélations récentes des réseaux sociaux » par l'Intersyndicale, pour insinuer l'existence d'un tel plan, rend l'étonnement du Gouvernement d'autant plus grand que les révélations en question sont attribuées à un magistrat et non un à un membre du Gouvernement.

Cinquièmement, concernant le lien entre la gestion de certains dossiers et la prise des deux décrets

Sur ce point, le Gouvernement rassure les populations et les acteurs judiciaires qu'il n'entend mettre aucune entrave à l'exercice des activités des juridictions. Il n'en a d'ailleurs pas les moyens au regard des textes régissant le fonctionnement actuel de la Justice

Le Gouvernement reste plutôt attaché au respect des droits de toute personne comparaissant devant la justice. C'est dans cette volonté qu'il faut situer l'opérationnalisation du Fonds d'assistance judiciaire (FA)), les importantes réformes législatives, la construction de nouvelles juridictions et maisons d'arrêt et de correction, etc.

Il veillera également à ce que la justice ne soit pas utilisée pour la réalisation d'intérêts corporatistes.

Le Gouvernement exprime le souhait de voir adopter par les syndicats des magistrats, dans leurs fréquentes sorties, soit sur des décisions gouvernementales, soit sur d'autres sujets d'actualité, un langage de courtoisie républicaine et qui parait plus approprié pour incarner les valeurs du pouvoir judiciaire.

Le Gouvernement réaffirme son attachement au dialogue avec les partenaires sociaux afin d'apporter les réponses idoines pour améliorer le fonctionnement des institutions.

Le Gouvernement, en apportant ses réponses aux allégations contenues dans la déclaration du 11 juillet 2020 signée par l'intersyndicale des magistrats (SAMAB, SBM, SMB), voudrait inviter à une juste appréciation des nombreux efforts consentis au profit de la justice, pierre angulaire de la construction démocratique pour laquelle les burkinabè ont versé leur sang et accepté de faire d'énormes sacrifices financiers et matériels.

Le Ministre de la Communication et des relations avec le Parlement

Rémis Fulqance DANDJINOU

Officier de l'Ordre National

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 08 juillet 2020

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 08 juillet 2020, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 12 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales et procédé à des nominations.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE QUATRE (04) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Justice :

- un décret portant attributions, composition et fonctionnement du Comité de suivi de l’action éducative et de la réinsertion sociale des détenus.

Ce comité a pour mission de favoriser la rééducation et la réinsertion sociale des détenus. A ce titre, il formule des avis sur la sécurité, la discipline, l’observation des règlements et la réforme morale des détenus.

L’adoption de ce décret vise à améliorer la réinsertion sociale des personnes privées de liberté, conformément aux dispositions de l’article 18 de la loi n°10-2017/AN du 10 avril 2017 portant régime pénitentiaire au Burkina Faso.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

- un rapport relatif aux résultats de l’étude sur la participation du Burkina Faso dans les organisations internationales.

L’étude a établi un diagnostic complet de la participation du Burkina Faso aux organisations internationales. Elle a proposé des solutions devant permettre une optimisation et un renforcement de la présence du Burkina Faso dans les organisations sous-régionales, régionales et internationales.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de mettre en œuvre les propositions de l’étude afin d’obtenir des outils et instruments performants devant assurer une meilleure participation du Burkina Faso aux instances internationales.

- un décret portant habilitation du Fonds d’appui à la presse privée à financer les entreprises du secteur de la publicité au titre de l’année 2020.

L’adoption de ce décret permet au Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) d’accorder, à titre exceptionnel, des appuis financiers aux entreprises du secteur de la publicité pour l’année 2020 dans le contexte de la COVID-19, conformément aux engagements pris par le Président du Faso lors de son adresse à la Nation du 02 avril 2020.

- deux décrets portantrespectivement régularisation des indemnités, primes et avantages de toute nature, alloués aux magistrats membres de la Cour de cassation, de la Cour des comptes et du Conseil d’Etat et modification du décret n°2016-256/PRES/PM/MINEFID/MJDHPC du 25 avril 2016 portant grille indemnitaire, primes et avantages de toute nature, alloués aux magistrats en fonction et aux auditeurs de justice.

L’adoption de ces décrets permet de régulariser la situation des magistrats en service dans les hautes juridictions et de restreindre les bénéficiaires de certains avantages, en application des dispositions du décret n°2016-256/PRES/PM/MINEFID/MJDHPC du 25 avril 2016 portant grille indemnitaire, primes et avantages de toute nature, alloués aux magistrats en fonction et aux auditeurs de justice.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

- un rapport relatif à la conclusion de deux marchés par la procédure d’entente directe pour l’acquisition de véhicules au profit des Institutions de l’Etat impliquées dans l’organisation des prochaines élections.

Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion des marchés avec les entreprises suivantes :

- Société NS AUTO, pour l’acquisition de vingt-deux (22) véhicules tous terrains dont quinze (15) Toyota Prado TX L, deux (02) Toyota Prado VX et cinq (05) Toyota Hilux double cabine, pour un montant de neuf cent vingt-huit millions (928 000 000) de F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre-vingt-dix (90) jours ;

- Société DIACFA Automobile, pour l’acquisition de dix (10) véhicules Mitsubishi L200 pick-up double cabine, pour un montant de deux cent soixante-dix millions (270 000 000) de F CFA TTC, avec un délai d’exécution de quatre-vingt-dix (90) jours.

Le montant total des acquisitions s’élève à un milliard cent quatre-vingt-dix-huit millions (1 198 000 000) de F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2020.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Santé a fait au Conseil le point de la gestion de l’épidémie de la maladie à coronavirus. L’accent est mis sur le renforcement de la gestion des cas importés, le protocole d’accès au territoire burkinabè, la prise en charge de la COVID-19 dans la routine des centres de santé et le renforcement du dépistage volontaire.

II.2. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a présenté au Conseil l’état de mise en œuvre du Plan de riposte pour la continuité éducative dans le contexte de la COVID-19. Les activités dans leur ensemble ont des niveaux d’exécution satisfaisants. Les examens et concours (CEP, concours d’entrée en sixième, BEP, CAP, BEPC) au titre de l’année 2020,se dérouleront du 14 au 28 juillet 2020.

Le nombre de candidats au CEP est de 446 138 élèves dont 54% de filles contre 419 260 élèves en 2019.

317 995 candidats dont 55,15% de filles prendront part aux épreuves du BEPC contre 301 823 en 2019.

Les épreuves du CAP verront la participation de 15 409 candidats dont 38,77% de filles contre 12 050 en 2019.

II.3. Le ministre de l’Economie, des finances et du développement a informé le Conseil de l’approbation à l’unanimité par le Conseil d’administration du Millennium Challenge Corporation (MCC) du second compact du Burkina Faso. Ce second compact d’un montant de 500 110 795 Dollars US, sera axé sur la résolution de la principale contrainte à la croissance économique et à l’investissement privé à savoir le coût élevé, la mauvaise qualité et le faible accès à l’électricité.

II.4. Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a présenté au Conseil le bilan de la 28ème session de l’Assemblée générale des Sociétés d’Etat (AG-SE) tenue à Ouagadougou les 25 et 26 juin 2020.

Sur 21 entreprises publiques dont 19 sociétés d’Etat et 02 établissements publics de prévoyance sociale, 18 ont réalisé en 2019, un bénéfice net cumulé de 192,345 milliards de F CFA contre 174,975 milliards de F CFA en 2018. L’exercice 2019 a par ailleurs enregistré 03 sociétés d’Etat déficitaires avec un déficit cumulé de 704 millions de F CFA contre 06 sociétés déficitaires en 2018 avec un déficit cumulé de 2,311 milliards de F CFA.

Le Conseil félicite l’ensemble des acteurs pour les résultats obtenus et les invite à plus de performance.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

- Monsieur Nongoubzanga Bernard BINGO, Mle 42 875 T, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Sahel ;

- Madame Tampouré Claudine BANGOU/KABORE, Mle 46 103 D, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Bazèga ;

- Monsieur Hamadé TRAORE, Mle 202 540 K, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Kénédougou.

III.2.NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A. PRIMATURE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret renouvelle le mandat de Monsieur Dramane MILLOHO, Mle 28 616 L, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Primature au Conseil d’administration du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Dramane MILLOHO, Mle 28 616 L, Conseiller des affaires économiques, Président du Conseil d’administration du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) pour une dernière période de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

- Monsieur Yerbkoun Bienvenu Bonaventure MEDA, Mle 34 622 U, Inspecteur de l’enseignement secondaire.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

- Madame Edith Marie Sylvie DABOUE, Mle 47 623 T, Professeur certifié des lycées et collèges.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES INSTITUTS DE RECHERCHES

Au titre de l’Institut national des Sciences des sociétés (INSS) :

- Monsieur Roger ZERBO, Mle 117 304 H, Maître de recherche en anthropologie et sociologie de la santé.

Au titre de l’Institut de recherches en sciences de la santé (IRSS) :

- Monsieur Koiné Maxime DRABO, Mle 29 603 M, Directeur de recherche.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES SYNDICATS DES AGENTS DU CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE (CNRST)

- Monsieur Abou COULIBALY, Mle 334 035 N, Attaché de recherche.

C. MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement de mandat de Monsieur Michel PARE, Mle 51 198 S, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) pour une dernière période de trois (03) ans.

D. MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Patrice KOURAOGO, Mle 54 776 G, Chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Présidence du Faso au Conseil d’administration de la Société nationale Burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’Ordre national

Sommet G5 sahl-France: pour un renforcement de l’appui en équipements de la Force conjointe

Ouagadougou, 1er juillet 2020). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a participé ce 30 juin 2020 à Nouakchott en Mauritanie, aux côtés de ses pairs du G5 Sahel et du président français, Emmanuel Macron, à un sommet G5 Sahel-France. L’objectif de cette rencontre était de faire le point de la mise en œuvre de la feuille de route convenue lors du sommet de Pau (France) et d’évaluer la situation au Sahel.
Le sommet de Nouakchott s’est tenu dans un contexte marqué par la persistance des attaques terroristes au Sahel, la détérioration de la situation sécuritaire en Libye et la pandémie de la COVID-19 dont l’impact économique et social se fait déjà sentir.
Au cours des travaux, la conférence a salué les efforts accomplis par l’ensemble des acteurs aussi bien les Etats sahéliens que leurs partenaires internationaux dans la mise en œuvre de la feuille de route de Pau, en lien avec l’évolution de la situation sécuritaire dans l’espace G5 Sahel.
Les chefs d’Etat du G5 Sahel ont exprimé leur satisfaction suite à l’engagement des effectifs supplémentaires de la Force Barkhane au cours du dernier semestre, et l’opérationnalisation du Mécanisme de Commandement conjoint, facilitant la coordination entre la Force conjointe du G5 Sahel et la Force Barkhane.
La reprise des opérations soutenues dans la zone des Trois frontières, les succès enregistrés par les forces nationales, la Force conjointe et les forces internationales, témoignent de l’avancée de la lutte contre l’hydre terroriste.
Toutefois, les chefs d’Etat ont exprimé leur préoccupation face à l’extension de la menace terroriste en direction de la Côte d’Ivoire, suite à l’attaque récente de la garnison ivoirienne de Kafolo..
Tout en soulignant l’urgence d’une action collective et énergique, les chefs d’Etat ont insisté sur la nécessité de poursuivre et de renforcer l’appui en équipements des Forces de défense et de sécurité des États membres du G5 Sahel et de la Force conjointe.
Ils ont souhaité un financement pérenne de la Force conjointe, ainsi que l’octroi d’un mandat sous le Chapitre VII de la charte des Nations unies. Le sommet a aussi rappelé l’importance du Programme d’investissements prioritaires (PIP) pour les populations du Sahel, et pour la lutte contre le terrorisme.
Tout en remerciant les partenaires qui ont déjà manifesté leurs soutiens aux plans de riposte élaborés par les pays du G5 Sahel, les chefs d’Etat des pays membres ont saisi cette opportunité pour renouveler leur appel à l’annulation de la dette extérieure des pays du G5 Sahel.

Direction de la communication de la présidence du Faso

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